mercredi 2 mars 2011

Poterie



La poterie à Djerba, à Guellala en particulier, est sûrement l’une des plus anciennes du bassin méditerranéen, autrefois truffé d'ateliers de poterie à demi enfouis dans le sol. Le village a compté jusqu'à 400 potiers, il n'en reste plus qu'une trentaine qui continue à fabriquer les grandes jarres dans lesquelles on stockait autrefois les denrées ou les gargoulettes utilisées pour la pêche au poulpe. L'art de la poterie tournée fut introduite dans l'île par les Phéniciens.


I-Historique 

1-Guellala et les potiers :

  Guellala; le terme évoque déjà l'artisanat de la poterie, tous, dans cette localité pratique « l'art du feu » voire le vernissage des pièces qu'ils confectionnent. Le fait que cet artisanat ait donne son nom a ce village souligne son importance et son ancienneté.

2-Ancienneté de la poterie A Guellala :

  L'artisanat de poterie a Guellala aurait vraisemblablement été fondé par les « peuples de la mer » venus des rives septentrionales de la méditerranée. Ces peuples ont d'ailleurs laisse des empreintes suffisamment durables, comme les frontons triangulaires des ateliers de tissage, pour qu'on puisse leur attribuer la paternité de la poterie guellalienne. L'influence de la Grèce et Rome est indéniable du fait de l'existence dans la région de cites tel que Meninx (Djerba), Gightis (Boughrara), Zita (Zarzis) et la chaussee romaine (El Kantara) reliant Meninx et Zita qui a facilite les relations avec le continent.

II-Le chemin de l’argile de la carrière au four 

L'extraction de l'argile naturelle:

L'assise la plus ancienne de File de Djerba est d'origine continentale. Elle est constituée par les argiles qui s'étendent aux environs de Guellala. Ce sont des marnes généralement grises, avec des cristaux de gypse três peu fossiliferes. Les principales carrières sont situées à mi-flanc des vallées des environs de Guellala.

1-Galerie souterraine 

De place en place, a la surface de ces vallées, on aperçoit des trous, de forme ovales de 0,7m de large sur 1.5m de long, qui s'enfoncent dans la terre : ce sont les foam el-maaden Les ouvriers se glissent par ce tunnel jusqu'd la couche d'argile. Le sol de la galerie devient plat, le plafond plus élevé : c'est la «sguifa » de la carrière. De cette derrière partent des galeries dans toutes les directions.

Préparation de l'argile:

1-Séchage et concassage

L'argile, apporté de la galerie est déversée dans la cour de l'atelier de poterie. Le potier l'étale un peu sur une place bien nette et bien propre. L’opération de séchage dure de 2 a 3 jours en été et d'avantage en hiver. Une fois l'argile est séché le potier procède a son concassage a l'aide d'un petit maillet en bois d'olivier.

2-Délayage et pétrissage

Le délayage se fait dans des bassins de forme rectangulaire de profondeur de 60 cm. L’opération de délayage dure de 2 a 3 heures, puis le potier entre dans la fosse pour pétrir l'argile avec ses pieds. Apres cette opération il arrache l'argile de la fosse et l'étend par paquet tout autour de la fosse.

3-Malaxage

La pate devenue bien liante est rentrée dans l'atelier elle reste 6 jours environ ; ensuite elle sera découpée en morceaux à l'aide d'un couteau spécial. Les morceaux sont jetés sur le sot préalablement saupoudre de sable d'oued pour éviter son collage, et le malaxage (2 a 3 fois) avec les pieds commence.

III-Espace du potier  


1-Les atelier

A demi enfui dans le sol, sans fenêtres, de la couleur même de la terre, ne se distinguant guère du terrain environnant, s'étalent les ateliers entre les touffes et les collines de débris amoncelés au long des siècles.

Structure de l' atelier


L'atelier est de forme parallélépipédique et semi enterre, d'une dizaine de mètres de long en façade, d'une dizaine à une trentaine de mètres en profondeur et de deux mètres de hauteur. La façade est percée d'une seule porte orientée vers le Sud pour profiter au maximum de la lumière intense et s'abriter des vents dominants.
Les murs extérieurs sont bâtis en pierres et l'espace intérieur est divisé par des arcs en pierres de taille. Comme poutres, les guellaliens placent cote a cote des troncs de palmiers.
L'atelier est divisé par une cloison faite de poteries cassées.
• Le premier espace renferme les tours (juste à cote de l'entrée), le bâti de malaxage, ainsi que les fosses réserves au stockage de l'argile pétrie.
• Le second espace est le séchoir dont la nature du sol est variable, il est dur pour la poterie de petits calibres, meuble pour les grands calibres ou a fond pointue.
L'enterrement partiel favorise le séchage lent et met l'argile a l'abri des variations de température.
On descend à l'atelier de façonnage par deux ou trois marches, cette pièce mesure 4m de large et 8m de long. A gauche de la porte est placée la `nasba' : un comptoir en pierre haut de 0,55m a 0,7m.derriere celui-ci sont places les tours.
A droite de la porte, entre deux culées de voutes est placée la paillasse de malaxage dit 'medlek', haute de 0.85m.
Du même cote du 'medlek' dans le coin, se trouve le `galgar : fosse profonde de 0.3m contenant le réserve de l'argile.

2-Aire d’argile

Dans la cour, tout parle du travail du potier et ses aides :
- L’orifice bombe d’une citerne d’eau, majen » ou « fesguiya », parfois un puits étroit aux colonises de maçonnerie
- Un espace propre, plat et net pour le concassage et le séchage de l'argile,
- La fosse pour le détrempage de la glaise dans un coin ;
- Vers le four, la provision de combustible : palmes, branchages d'oliviers ;
- Parfois, dans un autre coin, un tas de poteries attendant leur chargement.

3-Le four

Après l'opération de séchage vient la cuisson qui a lieu dans des fours aux ¾ enterrés, grands ou petits selon les calibres des objets a enfourner. Les fours sont généralement fabriques a l'aide de manches de bois avec une argile spéciales. Les chambres de chauffes sont accessibles par un tunnel.
La cuisson est la partie la plus importante et la plus délicate de la fabrication :
- la plus importante parce que c'est elle qui donne aux objets leurs qualités et leur aspect définitif.
- La plus délicate parce qu'elle exige l'emploi de températures très élevées obtenues dans des fours vétustes et pittoresques.

IV-Que fabriquent les potiers: 


3 modèles sortent des ateliers de poteries de Guellala :

1-Poterie de grand calibre ou jeffay :

(Sefri, Khabia, Zir...) : ces articles servent généralement pour contenir les provisions de la maison tel que : l'eau, l'huile, les céréales, les dattes, les vêtements...

2-Poterie de petit calibre ou Harrassa:

(Jeddiwa, Abar, Brig...). ces articles servent généralement l’utilisation quotidienne du foyer tel que : rafraichir l'eau, boire, se laver...

3-Poterie émaillée ou Horn :

(Mosbah, Methred, Tebsi, Methreda...) l'email de ces poteries est a base de plomb, cette couverture est coloré en vert par l'adjonction du cuivre et jaune par addition d'antimoine. Le manganèse serf a tracer les dessins. Jadis on utilisait aussi l'oxyde de fer pour les marmites.
En fait l'email est une pate vitreuse, transparente ou opaque, appliquée sur les céramiques. Les constituants se présentent sous forme d'une fine poudre qui, mélangée a l'eau ou a l'huile, est appliquée a la main sur la face a couvrir. L'objet émaillé est alors place quelques minutes au four a 900°C.

Les Mosquées


On dénombre plus de 300 mosquées à Djerba, certains disent 380. L’architecture des mosquées diffère selon le rite religieux pratiqué par leurs fidèles. A Djerba, on trouve deux principaux rites : le Malékite et le Ibadhite qui est le rite majoritaire dans l’île. 
Mosqué  Moghzel à Beni Maagel

L’un des symboles de la renaissPublier le message
ance architecturale de Djerba sont les mosquées, même celles qui sont modestes dégagent un charme envoûtant, on dit souvent la beauté des choses dans leurs simplicités, et c’est le cas des mosquées de Djerba. Les mosquées qui possèdent des minarets élancés appartiennent au rite des Malékites, et celles qui ont un minaret bas sont du rite Ibadhite.

Les mosquées de Djerba sont battis suite à une étude bien précise puisqu'on les trouve dispersé équitablement dans toute l'île, de façon que les habitants de chaque quartier ou agglomération aient une mosquée tout prés.

La conception des mosquées de Djerba est unique dans son genre, une mosquée est en générale composée de plusieurs salles. La salle principale consacrée à la prière, un endroit couvert pour l’ablution, une salle pour l’enseignement et une autre pour loger les gens de passage ou les étudiants.
La mosquée à Djerba à joué un rôle très important :

- Tout d’abord, dans les périodes de guerre que l’île a connue tout au long de son histoire, la mosquée a joué le rôle du château fort, il a permis aux habitants de s’abriter et du minaret ils pouvaient surveiller l’ennemi. Si les mosquées ont adopté une architecture fortifiée c’est parce qu’elles représentent le lieu de refuge et le dernier rempart devant l’avancement de l’ennemi. Ces mosquées sont situées au bord de la mer ou bien pas très éloignées de la côte. 

El Menzel



Le Houch

- Le Houch qui est la maison d’habitation traditionnelle, son style et sa forme sont très particuliers. De l’extérieur ce houch apparaît comme une petite forteresse. Les chambres et le séjour ( Makhzen thi’af ) sont autour d’une grande cour spacieuse : patio intérieur ( ouest el houch ) . Les chambres à couché se composent d’une doukkana ( endroit pour dormir en hiver ), une salle d’eau (mesthan), et une ghorfa qui à la forme d’une tour carré avec des fenêtres donnant à l’extérieur qui est utilisée pour dormir dans la période d’été très chaude.
  Généralement le houch est de forme carrée ou rectangulaire, le houch s'organise toujours autour d'une oustia (cour centrale). " L. Combes" lui attribue, sans doute à tort, pour origine à la maison romaine: «centrale entourée de bâtiments d'habitation...». Il est ainsi, à son achèvement, délimité par quatre corps (le bâtiments renfermant toujours des unités d’habitation (dars) et, selon les cas, divers communs (skifa, makhzen el 'oûla, matbakh, makhzen eddiaff, bit erraha etc...).
 
  Le houch subit des extensions, dès qu’il se referme sur lui-même, on construit à l’extérieur et on refait un deuxième houch ; soit indépendamment du noyau construit, soit par extension horizontale adjacente à la première construction avec des entrées indépendantes tout en gardant une possibilité de communication .mais l’entrée extérieure du Menzel « el fella » reste commune.

Composantes du houch 

Le skhifa :  

  On y accède par le biais de la porte extérieure du houch. Au pied de celle-ci, se trouve un seuil formé d'une pierre monolithique, relativement haut pour s'opposer, semble-t-il, aux vents de sable et aux reptiles nuisibles. Une fois ce seuil franchi, on se trouve dans la skifa. C'est une pièce oblongue, qui s'interpose entre la oustia (cour centrale) et l'entrée. La skifa communique avec cette oustia par une ouverture pratiquée de façon à obtenir un effet de baïonnette préservant l’intimité du foyer. Cette seconde ouverture comporte parfois un rideau.

La oustia ou ouast el houch :  

  C'est la cour sur laquelle ouvrent les portes et fenêtres des diverses composantes du houch, De forme carrée ou rectangulaire. En son centre, peuvent être plantés des arbres tels un oranger, un abricotier ou un amandier qui procurent, outre des fruits frais, une ombre rafraîchissante, ou alors des plantes décoratives. La oustia peut être également pourvue, aux angles, soit de bancs maçonnés, soit d'une plate-forme, également maçonnée et légèrement surélevée, qui fait offrir d'aire de séchage pour les aliments à conserver.
Le makhzen el oula :
  Cette pièce sert de magasin et de dépôt des provisions. Elle est généralement assez spacieuse puisque le djerbien doit y entreposer, entre autres, les grandes jarres de Guellala, remplies d'huile, de semoules, etc., qui constituent la provision annuelle de la famille. Ses murs intérieurs sont souvent creusés de niches où on entrepose les aliments précieux et cloutés, par intervalles, pour permettre l'accrochage des tresses de légumes et fruits secs. Le makhsen el 'oûla est une pièce essentiellement sombre. Sa couverture est en général constituée d'une triple voûte en berceau, dont les cintres sont percés d'étroites fentes d'aération. Des séries d'arcades -généralement deux ou trois la divisent, à l'intérieur, en autant d’espaces que des voûtes.

Le makhsen éddiaf et le bortal :  

Pour des raisons que l'on ignore, certains djerbiens, peut-être plus tolérants que d'autres, ont accolé le makhsen eddiaf, précédé de son bortal, au corps même de l'habitation. Cependant, même dans ce cas, afin de préserver l'intimité du foyer principal, ils 1'ont, le plus souvent, établi sur le côté diamétralement opposé à l'entrée du houch.  

Le matbakh :  

  C'est la cuisine de l'habitation. On peut, selon les cas, distinguer deux variantes principales: la première consiste à situer cet espace à quelques mètres du houch, à proximité de la porte d'entrée de la skifa; la deuxième l'intègre au corps de l'habitation avec un accès soit à l'extérieur du houch, soit à partir de la oustia. Il est rarement chapeauté d'une coupole et le plus souvent voûté en berceau. L'intérieur est, assez sombre et des niches sont creusées dans les parois. Le foyer de cuisson de forme assez originale, est composé de deux parties: la première constitue le lieu de cuisson à proprement parler. C'est une sorte de plateforme surélevée, évidée et souvent divisée en trois éléments: un âtre central, où se fait effectivement la cuisson, et deux niches latérales où on entrepose les fagots de bois. La deuxième partie du foyer est la cheminée de dégagement. Cet élément, sorte d’obélisque évidé et posé sur la plate-forme.

La dar :

  C’est la pièce d’habitation et l’unité de vie basique C’est l'élément le plus permanent du houch et en constitue l'unité"uni-familiale" de base. Chaque famille possède un ‘dar’, c’est une enveloppe qui protège et isole, sa forme est rectangulaire et l’association de ces dernières et la juxtaposition des différentes pièces donne une forme au patio et détermine sa dimension.

Dar el Guebliya :

  C’est la première pièce, elle occupe le coté sud du patio pour quelle puisse s’ouvrir vers le nord frais sa porte ouvre en direction de la Mecque.

Dar Echarguiya :

  Occupe le coté est du patio perpendiculaire à la première ‘dar ‘

Dar el bahriya : 

  Occupe le coté nord, toujours de manière orthogonale aux autre pour suivre le périmètre quadrilatère de la cour.  Le coté ouest est occupé par la cuisine, les réserves, la chicane d’entrée ou l’espace de réception car c’est l’orientation la plus défavorable.
Les chambres, ‘ dars’ ou ’bits’ sont faite de trois parties très distinctes puisque la différenciation des activités nécessite une variation au niveaux des espaces.

Ouast eddar :

 Constituant la partie centrale de la dar, il est aussi, par comparaison aux trois autres composantes, le plus important en surface. On y accède par le biais d'une porte étroite, à deux battat1ts. Souvent, deux petites fenêtres barreaudées sont aménagées symétriquement de part et d'autre de cette porte.

Doukkana :

A l'extrémité gauche du bit central, une sorte d'estrade surélevée d'une quarantaine de centimètres sert de chambre à coucher pour les enfants. La tradition locale veut que la nuit nuptiale -leilat eddoukhla -du couple se passe dans cette partie du bit. Celle-ci, généralement de plan carré, est recouverte presque toujours d'une coupole.

Ghorfa :

La ghorfa présente toujours un plan carré, engendrant un premier volume cubique. Ce cube peut être alors couvert de, quatre manières: offrant Souvent une toiture en terrasse, il peut aussi être, chapeauté d'une voûte en berceau, d'une coupole ou encore d'une voûte d'arête. Mais les deux premiers cas sont les plus fréquents. En outre, la ghorfa est percée par des fenêtres barreaudées, soit des quatre côtés, soit de deux seulement. Ces fenêtres sont généraement orientées demanière à donner sur la plus belle vue du menzel, et à permettre à la brise marine " de pénétrer à l'intérieur de la ghorfa pour la rafraîchir.

Mesthan :

C’est un coin d’eau pour toute la famille, pour l’ablution, la toilette et le rafraîchissement en été, dans cet endroit se place les gargoulettes et les jarres qui sont pleines d’eau, il se trouve juste au-dessous de la ghorfa.

Presentation

 Djerba est une île toute plate ,un monde insulaire à part, qui n'a rien à voir avec le continent. Le premier touriste à l'île des " LOTOPHAGES " fut peut être Ulysse. Si la douceur du climat est légendaire, le sol y est rude, et l'eau rare. La végétation est assez dispersée, comme les maisons qui arrivent difficilement à former de vrais villages de peur de heurter l'équilibre de la nature. Houmt-Souk est la seule vraie ville de l'île. Ce qui crée le charme exceptionnel de Djerba, c'est le silence de la campage, la douceur de l'architecture et ses mosquées que l'on trouve dispersées à l'intérieur de l'île (plus de 300 mosquées)dont la beauté réside dans leur simplicité. 
Ulysse en aurait fait l'expérience : une fois à Djerba, impossible d'en repartir. Après avoir séjourné sur l'île, le héros de l'Odyssée d'Homère aurait eu toutes les peines du monde à persuader ses coéquipiers de remonter à bord. Aujourd'hui encore, les voyageurs restent sous le charme envoûtant de cette oasis de sable posée sur une mer d'azur. Réputée pour l'habileté de ses artisans et le sens du commerce de ses marchands, l'île s'est aujourd'hui convertie au tourisme. Cependant, malgré le nombre croissant de visiteurs attirés par ses plages magnifiques et ses cubes de maisons blanches, Djerba reste l'île de toutes les douceurs.

  “Ile des lotophages”, ”Île aux milles jardins”, ”Île enchantée” ou encore “Polynésie au coeur de la Méditerranée” , autant de superlatifs qui ne décrivent qu’une partie des atouts de Djerba. A deux heures de l’Europe, la mer est à 28°C, le soleil darde ses rayons 340 jours par an, le sable est blanc et doux, le poisson abondant, la brise de mer rappelle les alizés des Caraïbes.

  L’ile est une oasis dans la mer turquoise, un million et demi de palmiers, des oliviers séculaires voire millénaires aux troncs noués, éclatés. Les parcelles de terre sont quadrillées par des murs de terre battue et des haies de figuiers de barbarie. Des moulins à huile d’olive installés ça et là repèrables à l’odeur acre des grignons broyés.

  Ulysse est sans doute l'un des personnages mythologiques les plus connus, et son passage par l'île "des mangeurs de Lotus (Lotos en Grec)" fut alors l'une des aventures les plus remarquables des ses voyages.